Parcours Créateurs : se faire accompagner dans le lancement de son projet culturel
Découvrez le témoignage de Harry Bracho, fondateur de Guayaba.
Guayaba, projet culturel ?
Evidemment ! Je vais vous raconter l’histoire de mon projet :
Je suis basé à Paris, et j’ai lancé Guayaba, une plateforme de streaming latino-américain. Ça fait maintenant deux ans et demi qu’on travaille dessus avec mon associé vénézuelien, qui est un ancien ami de l’université.
L’idée de cette plateforme remonte à longtemps, mais je n’avais ni l’âge, ni les ressources, ni la technologie pour la développer et je me suis lancé après avoir fait un master sur la théorie du cinéma.
Ce sont des films documentaires et de fiction expérimentaux provenant d’amérique latine, qui sont donc soit en espagnol, en portugais, ou en langues indigènes comme le quechua par exemple. Ces films sortent de la “norme”, c’est-à-dire qu’ils jouent avec les genres et effacent les limites entre documentaires et fiction. Le cinéma de cette région est de grande qualité, avec environ 500 films produits chaque année. Ils ont de grands succès dans les festivals, et le public mondial devrait pouvoir les voir !
Nous proposons actuellement deux offres: soit par abonnement, soit par location.
Maintenant, je voudrais étendre le nombre de pays et de films, mais pas non plus avoir une avalanche de films, plutôt une centaine environ. Je veux aussi commencer à inclure le français et le portugais sur la plateforme.
« C’est important de ne pas être tout seul, de se sentir accompagné. Il y a aussi moins d’isolement car les autres porteurs de projet ont les mêmes problématiques, et c’est très bien d’avoir des feedback de leur part. »
L’entrepreneuriat qu’est ce que ça représente pour toi?
J’ai le projet culturel dans le sang ! J’ai toujours créé et fondé des projets de la sorte, puis j’ai eu un parcours en tant que réalisateur de cinéma. C’est mon premier projet entrepreneurial, et ça m’a demandé beaucoup de recherches, de cours en ligne pour comprendre les termes, mais aussi d’un accompagnement avec la structure BGE ainsi qu’avec La Ruche.
L’entrepreneuriat, c’est aussi un moyen de faire ce qui me tient à cœur, car je voulais vraiment travailler sur le cinéma qui est un monde rempli de valeurs. Ça me permet aussi d’être mon propre chef, et donc de choisir mon temps et mon lieu de travail.
Maintenant, mon nouveau challenge, c’est que les gens me connaissent, et que je puisse trouver des investisseurs. Parce que si on arrive à bien s’accrocher, ça fonctionne !
Qu’est ce que le Parcours Créateurs t’a apporté?
A la différence des autres personnes de ma promo, mon projet était déjà avancé, presque abouti. J’avais déjà pensé à certains des exercices proposés, mais le Parcours Créateurs est venu confirmer et approfondir des choses déjà faites.
L’accompagnement était vraiment bien structuré. Les échanges permettent de faire partie d’un écosystème, d’une communauté d’entrepreneurs.
C’est important de ne pas être tout seul, de se sentir accompagné. Il y a aussi moins d’isolement car les autres porteurs de projet ont les mêmes problématiques, et c’est très bien d’avoir des feedback de leur part. Aussi, les différents intervenants ,et référents aident à faire émerger des idées, avec des ateliers très productifs, comme le codéveloppement par exemple.
Ton moment préféré tout au long de ces 3 mois d’accompagnement?
Mes moments préférés ont été mes échanges avec Nouhad, mon référent.
Mais si je ne devais en garder qu’un, ça serait la session de codéveloppement. Pouvoir se réunir tous, se voir en personne et pas en ligne, ça permet d’avoir le côté humain et de faire ressortir beaucoup d’idées! Je suis venu avec une problématique par rapport au fait de ramener des gens, une problématique marketing, et j’ai vu que tous les autres créateurs donnent des idées.
Un dernier mot pour la Ruche ou Pôle emploi?
Je suis très reconnaissant de l’opportunité que j’ai eu, aussi grâce à Pôle emploi qui permet d’accéder à des formations qui dans d’autres pays seraient inaccessibles ou très chères. Je sais que cela va beaucoup apporter au projet.
Pour La Ruche, je veux dire que les personnes sont très sympas, dynamiques, et ça se sent qu’ils veulent t’aider. Ils sont là pour toi et c’est super chouette ! J’ai vraiment adoré cette énergie qui pousse à la création.
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