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Les chiffres bougent : vers un entrepreneuriat paritaire ?

Témoignage d’Alix Germain, fondatrice de LOPA

Lopa GERMAIN Alix

Depuis 30 ans, les chiffres de l’entrepreneuriat des femmes évoluent dans le bon sens ; le nombre d’entreprises créées par des femmes représentait 29% en 1987, 33% en 2000 et 40% en 2022.

Depuis sa création, la Ruche a décidé de rejoindre a décidé de rejoindre le mouvement d’un entrepreneuriat plus inclusif, d’un entrepreneuriat plus paritaire. En 2015, les Audacieuses ont vu le jour : un programme d’accompagnement pour les femmes avec des projets à impact social et environnemental majeur. A cette période, en France, le programme était précurseur sur la thématique. 

7 années et plus de 140 projets accompagnés plus tard, partout en France, les Audacieuses continuent sans relâche pour, demain, arriver à la parité totale. Cette année encore, La Ruche est fière d’accompagner 19 femmes audacieuses à concrétiser leur projet, à aller chercher leurs premiers clients mais aussi et surtout à les rendre plus légitime à porter leur projet ! 

Alix Germain, fondatrice de LOPA et incubée du parcours, lance une marque de produits d’hygiène-beauté naturelle et rechargeable pour nous offrir des produits plus sains dans nos salles de bain. Elle témoigne et donne sa vision de l’entrepreneuriat par les femmes en France.

L’entrepreneuriat est une opportunité envisageable pour de plus en plus de femmes en France néanmoins la vie d’une femme est encore difficilement conciliable avec une vie d’entrepreneure pour beaucoup de personnes. 

“J’ai l’impression qu’il y a deux visions encore bien présentes en 2022 : il y a ceux qui encouragent, qui valorisent l’entrepreneuriat par les femmes car ils trouvent que c’est encore difficile pour ces dernières de sauter le pas. Et, il y a ceux qui pensent encore que c’est peine perdue, qu’il n’y a toujours pas suffisamment de place pour les entrepreneures, que la parentalité est encore un frein trop fort. “

“Pour une femme cela demande encore plus de courage qu’un homme, on l’attend encore sur d’autres sujets comme la parentalité. C’est un double courage de se lancer.”

Beaucoup d’injonctions de la société persistent : “ l’homme est encore plus ambitieux, il aurait plus de chance de succès, l’homme gagne plus, il aurait plus de courage. Sans rentrer dans les stéréotypes, je pense que le secteur de l’entrepreneuriat manque de transparence. C’est un milieu très compétitif où les hommes partagent moins facilement leurs doutes, leurs échecs, ce qui peut renvoyer une image erronée de l’entrepreneuriat.”

Les femmes se demandent encore aujourd’hui si elles ont le droit de prendre cette place, si elles ont les épaules pour se lancer, alors qu’il est important de rappeler que plus de 82% de la population active féminine a déjà envisagé d’entreprendre. Selon la fondatrice, “ J’ai l’impression, qu’en France, la culture de l’échec n’est pas suffisamment mise en avant. Il y a un décalage entre la réalité et ce qui est communiqué, on entend encore trop souvent parler de success stories et cela biaise la vision de l’entrepreneuriat. Si j’avais une baguette magique, déjà, je changerais ce paradigme et cette vision de l’échec.” 

“ Si je lance ma structure et que deux ans après ma boîte ferme, c’est déjà énorme. J’aurais osé me lancer, j’aurais fait preuve de courage, de persévérance, d’ambition. Il y a tellement de paramètres non maîtrisés que ce n’est pas si facile”  

“L’entrepreneuriat social revendique des valeurs un peu différentes qui m’ont permis de me lancer : croissance saine et maîtrisée, impact positif, bienveillance, acceptation de l’échec, valorisation de l’humain… Cela m’a permis de désacraliser l’entrepreneuriat comme quelque chose d’inaccessible. “

“ Demain, je rêverais que le programme des Audacieuses n’existe plus car la question de parité ne se poserait plus.

“ Les hommes comme les femmes ont des croyances limitantes mais les femmes en ont plus de part l’historique : accès à des postes de haut niveau, droit de votes, égalité dans les salaires, parentalité, on a toujours dû se battre. Il y a encore beaucoup de pression sociale dans le milieu du travail et dans l’entrepreneuriat qui ne laisse pas suffisamment la place aux femmes. L’une de mes forces est de faire partie du programme des Audacieuses dédié aux femmes. “

“ Je suis fan de ce programme car nous sommes toutes très ambitieuses, bienveillantes et animées par le dépassement de soi et en même temps pleines de doutes. L’important est d’arriver à plus de mixité mais en tant que femmes nous devons nous battre un peu plus.”

“ Pour moi, deux solutions permettent d’aller vers un l’entrepreneuriat plus égalitaire :  

  • Les programmes dédiés aux femmes comme Les Audacieuses. Ce programme utilise un champ lexical qui me  parle. Grâce à ce dernier, je sens que j’ai le droit de me lancer, que j’ai ma place dans le milieu entrepreneurial.
  • Avoir des rôles modèles, des personnes inspirantes dans les instances de direction auxquelles je peux m’identifier, c’est très important. Les structures déjà existantes ont vraiment un rôle à jouer pour donner aux femmes des postes à  hautes responsabilités. 

 “Si l’on veut quelque chose que l’on a  jamais eu il faut tenter quelque chose que l’on a jamais fait “ Périclès

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