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Sandrine, à l’origine de la Ruche Strasbourg

La Ruche poursuit une stratégie de développement d’antennes dans différents territoires, et cela depuis maintenant plusieurs années. La région du Grand Est avait déjà été envisagée par le passé, mais le déploiement d’une Ruche n’avait finalement pas pu se concrétiser. L’obtention de l’appel à projet “Inclusion par le travail indépendant” a déclenché l’opportunité d’explorer ce nouveau territoire, en s’appuyant sur Sandrine Bianchi, qui y a déjà ses marques et ses repères.

“Je suis arrivée à la Ruche en Novembre 2021. De base, je viens d’une formation en psychologie du travail, j’ai un parcours qui m’a permis de travailler à la fois dans le public, dans le privé pur mais aussi dans des structures hybrides entre les deux, dans l’économie sociale et solidaire en général. 

 

Ces différentes expériences m’ont donné un panorama assez global des formes et cultures d’entreprises. Là où je m’épanouis le plus, là où ça me donne envie de me lever le matin, c’est dans des lieux ou j’ai le sentiment de faire quelque chose d’utile pour les gens ou pour la société et la planète.

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J’ai trouvé un boulot qui conciliait toutes mes expériences professionnelles passées, à L’Union Régionale des Structures d’Insertion par l’Economique (Ursiea). J’y suis restée 15 ans, et c’était vraiment une synthèse de tout ce que j’avais fait avant. 

 

On travaillait pour des structures normales de l’entreprise, mais qui, pour assurer leur bon fonctionnement, embauchaient des personnes en fracture, ou qui n’arrivaient pas à trouver leur place dans le monde classique du travail. On était vraiment dans une démarche à l’inverse de l’assistanat, on donnait un contrat, et on formait en donnant notamment un accompagnement socio-professionnel (santé, famille, argent, logement etc). 

 

J’étais responsable de la structure, aux côtés d’une petite équipe de sept personnes : j’ai appris à tout faire, de la communication en passant par la lecture de textes juridiques. C’était très chouette, très dense et très riche ! C’est un secteur véritablement vecteur de sens, ou “l’humain est au centre” : on entend souvent cette expression, mais là cela prenait vraiment tout son sens. 

 

Je suis partie fin 2018, et j’ai ensuite eu 2 ans et demi d’expérience dans une structure d’aide à la personne, juste avant de rejoindre la Ruche. C’était génial, et cela m’a apporté une expérience de gestion opérationnelle que je n’avais pas : j’étais responsable d’un secteur géographique et d’une équipe. C’est un monde avec des personnes incroyables, pour autant, il y a quand même une forme de routine qui s’est installée, les jours se suivaient et se ressemblaient un peu trop à mon goût. 

J’ai rencontré Bruno et Sophie (président co-fondateur et présidente de la Ruche) par l’intermédiaire de mon ancien président à L’Ursiea, Luc de Gardelle, qui héberge d’ailleurs la Ruche Strasbourg dans ses locaux, dans le quartier prioritaire Neuhof – Meinau, aux côtés d’un ensemble d’entreprises solidaires du groupe Altaïr. J’ai adoré ma première rencontre avec Bruno et Sophie, on a eu directement un échange fort, on savait qu’on appartenait à la même famille, avec des visions proches de comment on veut travailler, de quel sens ça prend. 

 

Ce qui me plait dans le projet, c’est à la fois le côté entrepreneurial et en même temps les convictions fortes qui portent et orientent le projet. Ça me donne des points de repères pour développer la Ruche Strasbourg. J’ai toujours eu envie de lancer mon propre projet, je n’avais juste jamais eu d’idées concrètes. C’était un peu mon rêve d’entreprendre, et là tout était très favorable pour se lancer. 

 

Nous avons terminé les travaux mi-janvier, j’essaye de meubler les lieux avec des meubles de seconde main et de la récupération, donc cela prend un petit peu de temps. 

 

Concernant la partie accompagnement, on s’est tout de suite dit que ce serait bien de mettre en place un programme, pour prouver par l’action : les mots c’est bien, mais voir de ses propres yeux ce qui fonctionne c’est encore mieux ! J’ai d’ailleurs tout de suite proposé de m’occuper de l’accompagnement d’une promotion plutôt que de faire appel à un référent externe, car je souhaitais me confronter à la réalité, me former et voir les gens en vrai. Dans cette première promotion du Parcours Créateurs Strasbourg, nous avons 12 projets, avec de l’impact pour la plupart. Par exemple, un duo souhaite ouvrir un café coworking à Nancy avec des tarifs préférentiels, un autre projet se concentre autour de l’upcycling. Les porteurs de projet progressent bien, ils sont très assidus sur la plateforme en ligne ! 

 

A Strasbourg, je pensais partir de zéro, mais finalement ce n’est pas le cas car La Ruche est derrière moi : il y a des ressources, des collègues, une ambiance et une culture d’entreprise avec beaucoup de confiance, je suis vraiment super heureuse de mon choix !” 

 

Sandrine

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