ZOOM SUR ACTION EMPLOI RÉFUGIÉS
Créée à Paris au début de l’année 2016 par Diane BINDER et Kavita BRAHMBHATT, Action Emploi Réfugiés (AERé) est la première plateforme virtuelle dédiée à l’emploi pour les réfugiés en France. En plus de faciliter leur intégration économique, grâce à la mise en relation avec des employeurs potentiels, AERé contribue également à valoriser leur image auprès du grand public, et mène des recherches permettant un meilleur accès à l’information concernant l’emploi des réfugiés en France.
450 000. C’est le nombre d’emplois non pourvus en France. 36 000. C’est le nombre de réfugiés accueillis en France en 2016, et qui ont le droit de travailler selon les règles de droit commun. On estime à 10 000 le nombre de réfugiés à la recherche d’un emploi. On estime à 40 000 le nombre d’employeurs français qui peinent à recruter. Le constat d’AERé est donc simple: mettre ces employeurs et ces demandeurs d’emploi en relation afin de renforcer notre économie nationale, et qu’accueillis et accueillants s’enrichissent mutuellement.

En un an, Action Emploi Réfugiés a ainsi facilité l’accès à l’emploi à 150 réfugiés. L’association dispose aujourd’hui d’une base de plus de 450 CV et s’appuie sur un réseau de plus de 2000 membres actifs. En 2017, l’association développe son activité en Nouvelle-Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, avec l’ambition de s’étendre à d’autres pays européens.
Axel est chargé de développer l’association AERé à Bordeaux. Engagé dans une association depuis plusieurs mois auprès de demandeurs d’asile et réfugiés, il a constaté que le parcours d’intégration était semé d’embûches.

Malgré l’autorisation de travail, les difficultés auxquelles les réfugiés doivent faire face pour accéder à un emploi sont nombreuses : méconnaissance des mécanismes de recrutement en France, du droit du travail et des procédures françaises, difficulté à mettre en avant les compétences professionnelles, équivalence des diplômes compliquée voire impossible, précarité, perte de confiance…
Il est convaincu que l’emploi est le meilleur facteur d’intégration. Il permet aux réfugiés d’acquérir une connaissance du pays d’accueil, de ses codes culturels, et de reprendre une vie normale et digne.
keyboard_arrow_left Retour à la liste des articles